“Simon..” Avait gémit Raphael.

Ce fut à ce moment que Simon comprit ce qui était entrain de se passer et son cerveau marchait à 100 à l’heure. Son mentor était réellement entrain de se masturber en pensant à lui ou bien il était uniquement entrain de le tuer dans son esprit et ça lui faisait un effet de ce genre-là ? Simon ne savait pas vraiment quoi faire et restait planté là, ses yeux braqués sur le mexicain. Même si, apparemment, Raphael n’avait pas remarqué sa présence, il n’osait pas s’avancer pour le regarder de plus près, pour voir ses joues rougies ou entendre son souffle s’accélérer même si c’était totalement inutile. Il se contentait d’aller s’installer dans un fauteuil, continuant de le regarder. Il savait qu’il ne devrait pas faire ça mais le voir dans cet état, l’entendre gémir son prénom, était la chose la plus excitante qu’il avait vue de toute sa vie.

Il fut assez surpris quand il voyait Raphael se tortiller pour sortir des draps, sûrement à cause de la chaleur qu’irradiait de son corps. Mais maintenant, il pouvait voir tout ce qui se passait. Raphael était dans son lit, nu, les jambes écartées. Et il avait trois doigts en lui qu’il faisait entrer et sortir assez rapidement, son visage tordu sous le plaisir. Juste à cette vue, Simon sentait son jean’s rétrécir en deux secondes. Il se demandait si Raphael faisait sa souvent, s’enfoncer des doigts en pensant que c’était Simon à la place de ses doigts. Si parfois, il se masturbait en imaginant que c’était ses lèvres à la place de sa main.

“Simon !” Ce fut cela qui sortait le juif de ses pensées. Le fait que Raphael criait son prénom alors qu’il venait l’avait peut-être encore plus émoustillé que ce qu’il aurait pensé. Il était maintenant plus dur que jamais et haletait. Il était sur le point de quitter la pièce aussi rapidement que possible pendant que l’euphorie était toujours sous l’effet de l’euphorie provoquée par un orgasme quand une voix le paralysa.

Simon finissait par laisser ses lèvres meurtries tranquille et allait embrasser sa joue, sa mâchoire, son cou, puis son torse. Ses lèvres ne faisaient que de descendre le long de sa peau, sans même s’arrêter pour aller jouer avec ses tétons. Et pourtant, Simon adorait jouer avec les tétons. Il descendait toujours plus, sans toucher son membre non plus et allait embrasser l’intérieure de la cuisse de Raphael, passant sa langue à cet endroit, se souvenant qu’il était incroyablement sensible ici (une fois, pour plaisanter, Simon avait caressé sa cuisse et n’avait pas seulement eu un regard noir en récompense, mais aussi un gémissement). Raphael arquait le dos à ce contact alors qu’il fermait les yeux, tentant de se défaire de la ceinture. Il savait que s’il le voulait vraiment, il n’avait qu’à user de sa force surhumaine pour délivrer ses mains mais, étrangement, il n’en avait pas vraiment envie. Il aimait que Simon soit celui qui avait le contrôle de la situation.

Simon finissait par mordre la cuisse du garçon, ses crocs traversant sa peau, du sang perlant de sa blessure. Et Simon buvait, ne laissant aucune goutte lui échapper. Ce sang était délicieux même s’il venait de quelqu’un de, techniquement, mort. Mort-vivant, rectifiait la voix de Raphael dans sa tête. Raphael n’arrêtait pas de soupirer d’aise en sentant la succion de l’autre vampire. Cette sensation était bien meilleure que tout ce qu’il avait pu expérimenter. Tandis que Simon continuait de sucer la peau du vampire, il entrait deux doigts en lui et les mouvait incroyable lentement, comme s’il voulait le torturer, faisant exprès de ne jamais buter sa prostate. Mais ça n’empêchait pas Raphael de prendre son pied, gémissant et soupirant d’aise. Tout ça était comme une magnifique musique à ses oreilles.

Quand il s’était dit que ça faisait assez de temps qu’il faisait languir Raphael, et soyons honnêtes, qu’il se faisait languir lui-même, il décidait de se déshabiller, soupirant d’aise en sentant son membre enfin être libéré. Il prenait la bouteille de lubrifiant non loin de lui et en mettait dans ses mains, se masturbant quelques temps pour être sûr d’avoir mis du liquide sur toute la longueur avant de plonger son regard dans celui de Raphael.

“Tu veux ça ?” Demandait-il en se plaçant entre ses jambes, son membre contre l’entrée de Raphael. Ce dernier, qui ne faisait pas confiance en sa voix, se contentait de hocher la tête et Simon ne perdit pas de temps pour entrer en lui. Il voulait attendre que le mexicain ne veuille bien s’ajuster mais il était, apparemment, d’un autre avis. Il était déjà entrain de mouver le bassin, geignant son nom.